L’ÉGLISE:
L’Église Saint Rémi
A
l’origine, elle ne se composait que de la nef et était la chapelle du
château des comtes de Beaussart; l’édifice date du XVII e, mais
le porche et le portail gothique datent du XVI
e.
En
1614, comme le
confirme la pierre située au chevet de l’église, Gaspar HANOT, abbé
d’Hautmont, y a fait ajouter le cœur. La particularité de cette église est
la présence du narthex, rare dans la région, qui précède le portail
gothique. Il est possible qu’il provienne d’un édifice plus ancien. La
porte massive est garnie de clous à des fins défensives.
A l’intérieur se trouve
une belle statue en bois polychrome de Notre-Dame des Enfants datant du XVIIe
ainsi que plusieurs pierres tombales intéressantes, notamment celles des
MARY, fermiers du Grand Hautmont à la Malmaison. Près des fonds baptismaux
se trouve la dalle funéraire de Louis MARTIN, censier et mayeur de Saint
–Rémy décédé en 1726 à l’âge de 42 ans.
Dans l’ancien cimetière,
à gauche du porche de l’église on peut voir le monument funéraire de Louis
MARTIN, mayeur de Saint-Rémy, décédé en 1691. Cette tombe est
reprise à l’inventaire des monuments historiques par le ministre des beaux
arts en date du 25 octobre 1922.
Le presbytère maintenant
loué à des particuliers a été construit en 1828, ainsi que l’école contiguë
(mairie actuelle).
En 1881, dans un
dictionnaire topographique de l’arrondissement, il est fait mention d’une
cloche fondue en 1850. Celle-ci, d’un poids de 320 kg, fut prise par les
allemands en mars 1918. Après la guerre de 14-18, la commune fit
l’acquisition de deux cloches qui sont toujours dans le clocher. On doit à
l’abbé Maillard leur électrification. Avant sa mort, il avait consacré sa
petite fortune personnelle à cette réalisation. Une troisième cloche pesant
environ 20 kg fut posée sur la façade de l’école, mais celle-ci, après avoir
été déposée, a disparue.
En 2006, une horloge
pris enfin sa place sur la façade du clocher.
LA CHAPELLE:
La chapelle Notre Dame des
Enfants.
Les vitraux et la statue de Notre Dame des enfants
A l’origine la chapelle
notre Dame des Enfants se trouvait route d’Avesnes à l’angle de la rue jean
Williot. Elle a été transférée au lieu-dit le Plain, pour répondre
aux vœux des habitants qui avaient promis de supporter cette dépense si la
dernière guerre se terminerait sans trop de mal pour eux. Le terrain fut
offert à la commune par monsieur Paul Martin. L’abbé Maillard récolta les
fonds nécessaires pour effectuer les travaux qui durèrent deux ans. Elle
fut inaugurée le 3 août 1947. Elle fut restaurée en 2004. Tous les premiers
dimanches d’octobre, fête de Saint Rémy, une messe est célébrée en
commémoration de Notre Dame des enfants. Elle est suivie d’une procession
jusqu’à la chapelle au cours de laquelle les fidèles chantent un cantique
écrit spécialement pour l’occasion.
LE CALVAIRE:
LES ORATOIRES:
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Jésus
1737 :
lI faut être très
attentif pour voir cet édifice. Il est en effet, inséré dans le mur du
n° 6 de la rue de Saint-Aubin . De plus, la maison étant bordée par un
talus, il est situé en contrebas de la route. Il fut érigé en 1737
Sur la pierre
supérieure on peut lire :
JESUS
Notre
Sauveur ayez pitiez
de
jean-Charles ROSEAU
et
d’Anne LEMPEREUR
sa
femme qu’ils ont
basty
cette chapelle
1737
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Sainte
Restitute 1789 :
C’est le seul monument
de type cylindrique du village. il fut érigé, en 1789, à l’entrée de la rue
Jean Williot, côté route départementale. il est surmonté d’une croix à fleur
de lys. Il disparaît aujourd’hui dans un buisson de forsythias.On constate que le nom
de la rue est le même que celui du bâtisseur.
Ste
RESTITUTE
priez
pour nous
cette
chapelle
et
bâtie par
C. PINCHART ET
I.I. WILLOT
1789
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Notre Dame de Walcourt
1820 :
On
le découvre au bord de la route de Saint-Aubin près du lieu-dit « Fleuri
Camp ». Comme il est bâti sur le talus, deux marches de pierre permettent de
l’atteindre. La grille métallique, percée de petites ouvertures, protège
deux vierges, dont une N.D. de Walcourt noire.
NOTRE
DAME
de
WALCOURT
priez
pour nous
1820
ARAB
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Notre Dame des
Affligés 1884 :
Il se trouve à l’entrée
du lieu dit « Le pot de vin », sur la route d’Ecuélin. En 1997 il est
démonté, nettoyé puis reposé sur un nouveau
socle en ciment..
RECONNAISSANCE
AU
SAINT SUAIRE
DE
NOTRE SEIGNEUR
1914-1918
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RECONNAISSANCE
AU SAINT SUAIRE:
Il se
trouve dans le jardin du n°69 rue de Saint Aubin. Il fut érigé en
1925 pour répondre aux voeux formulés par Octave LEGRAND, au cours de la première
guerre mondiale.. La grille métallique protège Sainte Véronique.
RECONNAISSANCE
AU SAINT SUAIRE
DE NOTRE SEIGNEUR
1914-1918
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LE MOULIN:
Ce moulin est très
ancien. On y trouve une poutre datée 1618. Au XVIII ème , il
appartient aux Druez, barons de Saint Rémy. En 1851 il est passé au marquis
de la Coste, propriétaire terrien à Sebourg. A la fin du XIX ème
le courant de la fausse rivière qui manque sans doute de régularité pour
moudre continuellement, nécessite
L’installation d’une
machine à vapeur. En 1930 la roue est remplacée par une turbine et les
meules par des cylindres. En 1975 l’activité meunière prend fin.
Le moulin et ses vannes montrent un certain cachet. Longtemps délaissé,
il est maintenant en cours de restauration par son nouveau propriétaire.
LA
BRASSERIE :
La cheminée
girouette en zinc est du XIXe siècle. Son chapeau orné d’un ange
sonnant de la trompette est typique des brasseries ou des malteries. Il
permettait autrefois d’orienter automatiquement le tirage de la cheminée en
fonction du vent.
La brasserie a cessé toutes
activités depuis de nombreuses années.
LA FERME DE LA
MALMAISON :
La
ferme de la Malmaison est située en zone agricole à 1 km au nord du bourg.
Son nom vient d’un drame (la maison maudite) et d’une légende.
Au XII e
siècle, la Malmaison est la principale propriété de l’Abbaye Saint-Pierre
d’Hautmont à Saint Rémy Chaussée. Elle lui avait été donnée par Issac d’Ecuélin
en 1177.
Les moines hautmontois
renforcent leur présences à Saint-Rémy-Chaussée au cours des siècles
suivants et la Malmaison devient une ferme importante de près de 100
hectares avec quelques terres situées sur le territoire de
Monceau-Saint-Waast.
La ferme cesse ses
activités agricoles en 1994.
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